Ze-Watt boucle une levée de fonds d'1 million
C'est une des start-up les plus prometteuses de l'écosystème toulousain. Ze-Watt qui installe les infrastructures de recharge de véhicules électriques sur le lieu de travail (bornes) vient de franchir un cap important dans son développement. La société toulousaine vient en effet de boucler un tour de table d'un million d'euros auprès de MP Croissance (groupe Irdi Gestion), Takara Capital, le Crédit Agricole Toulouse 31 Initiatives ainsi que BPI France.
Cet argent frais servira à la PME à étendre ses services sur tout le territoire national. Actuellement Ze-Watt a déjà installé plus de cent points de recharge à Toulouse mais aussi dans d'autres bassins d'emplois comme en Île de France et en Rhône Alpes. Au total, elle compte plus de 300 usagers à Toulouse, Lyon et Paris qui utilisent ses infrastructures pour recharger leur véhicule personnel sur leur lieu de travail. Afin d'accélérer son développement et prendre les parts de marché le plus vite possible, la start-up va doubler ses effectifs pour atteindre une vingtaine de salariés. Ze Watt va recruter essentiellement des profils commerciaux d'ici la fin de l'année. L'objectif est d'atteindre rapidement 400 points de recharge sur toute la France. La start-up entend bien capitaliser sur son savoir-faire qui a fait son succès jusqu'à présent : des infrastructures simples à installer dans les entreprises pour convaincre les salariés de passer au véhicule électrique et ainsi contibuer à réduire les émissions de CO2. «La station-service du quotidien sera demain sur le lieu de travail : elle sera électrique, payante, connectée et bien adaptée à l'usage. Il s'agit d'un dispositif essentiel pour décarboner nos déplacements quotidiens et aller dans le sens de la transition énergétique» explique Éric Gaigneux, président fondateur de Ze-Watt. La start-up a réalisé 150 000 euros de chiffre d'affaires en 2016 et table sur trois millions en 2020. Parmi ses clients, Ze-Watt compte de grands noms de l'industrie toulousaine comme Airbus Defense & Space, Thales, Safran, le Cnes mais aussi Malet, STTS, Tisséo ou Continental qui ont déjà opté pour ce système.
Source : La Dépêche du Midi